Les vaccins représentent le moyen le plus sûr et efficace de garantir à votre enfant une protection contre les maladies graves. Regrettablement, ces injections souffrent depuis une vingtaine d’années d’idées reçues tendant à en réduire l’importance. Malgré les études attestant du caractère inoffensif des vaccins, nombre de parents hésitent à franchir le pas. Est-ce décidément nécessaire de faire vacciner votre enfant ? Quelles sont les principales idées reçues au sujet de la vaccination infantile ? Nous levons ici le voile sur ces différentes zones d’ombres.
Dois-je faire faire vacciner mon enfant ?
Les vaccins jouent un rôle capital en ce qu’ils assurent à l’enfant une immunité contre les épidémies et autres affections dangereuses, parfois mortelles. Grâce à cette injection, les risques que l’enfant contracte des maladies à complication sont annihilés. Cet acte de prévention sauve 2 à 3 millions de vies chaque année selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Parmi les troubles sanitaires que la vaccination prévient, l’on compte :
· le tétanos
· les oreillons
· la diphtérie
En substance, la vaccination infantile prévient et remédie à une pluralité de maladies ou épidémies.
Les 20 mythes les plus répandus sur les vaccinations
Les médecins mènent depuis quelques années une lutte contre les idées reçues au sujet de la fiabilité des vaccins. Pour démêler le vrai du faux, voici les mythes les plus répandus et les faits relatifs à la vaccination.
Le mythe d’un système immunitaire surchargé
Selon des idées reçues, un enfant pourrait voir son système immunitaire surchargé lorsqu’il reçoit différents vaccins simultanément. Dans les faits, plusieurs études attestent que le système immunitaire d’un nourrisson peut réagir simultanément à près de 10.000 différents microbes. Par ailleurs, un espacement des vaccins reste déconseillé pour la simple raison que cela expose l’enfant à d’autres épidémies.
Le mythe des vaccins contre des maladies inexistantes
Bien que rares, les maladies contre lesquelles les enfants sont vaccinés existent encore. À titre d’exemple, la poliomyélite était considérée comme une maladie disparue aux États-Unis. Toutefois, le risque d’exposition des Américains à ce trouble sanitaire reste présent parce que les autres régions du monde sont toujours sujettes au poliovirus. Par le fait des voyages, une personne non protégée pourrait mettre en danger les enfants non vaccinés.
Le mythe des vaccins non sécurisés
Au même titre que les médicaments, les vaccins font l’objet de minutieux examens avant toute approbation. Une étude publiée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) révèle à ce titre que les 11 vaccins infantiles sont sûrs. Elle assure également que ces injections ne provoquent pas plus d’effets secondaires qu’un médicament ordinaire n’en provoquerait.
Le mythe d’une alimentation saine plus efficace qu’un vaccin
Si une alimentation saine contribue à la lutte contre les infections, elle ne les évite pas. Seuls les vaccins créent des anticorps susceptibles d’annihiler le virus ou la bactérie à la source d’une maladie. De même, l’allaitement ne procure pas une protection suffisante au bébé. Bien que le lait maternel protège le nourrisson contre des troubles tels que l’otite, ses fonctions restent limitées.
Le mythe des troubles d’autisme causés par le vaccin RRO
Plusieurs rumeurs établissent un lien entre l’autisme et le vaccin RRO (rougeole, rubéole, oreillons). Cette fausse information tire son origine d’un sous-entendu émis par un article publié au sein d’une revue en 1998. Avec une meilleure connaissance de l’autisme par le grand public, cette théorie fut vite infirmée. En réalité, aucune étude scientifique n’atteste d’un éventuel lien entre le vaccin RRO et l’autisme.
Le mythe des troubles de croissance causés par les vaccins
Le vaccin contre la grippe est victime d’une mauvaise réputation en raison du thimérosal qu’il renferme. Cet agent de conservation libère de l’éthylmercure une fois dans l’organisme. Cette substance est à distinguer du méthylmercure, qui, consommé en grande quantité, suscite de sévères lésions nerveuses et cérébrales. Inversement au méthylmercure, l’éthylmercure ne s’accumule pas dans l’organisme.
Le mythe des nosodes prévalant sur les vaccins
Un croissant mouvement d’opposition aux vaccins prétend que les nosodes constituent une alternative aux injections. Ces vaccins homéopathiques représentent une catégorie de traitement dérivé de bactéries et virus provenant d’un sujet atteint d’une maladie donnée. Selon la Société Canadienne de Pédiatrie (SCP), les nosodes ne remplissent pas les facteurs d’efficacité et de sécurité requis pour se substituer aux vaccins.
Le mythe des vaccins déconseillés durant la grossesse
Contrairement à ce que l’on peut croire, les vaccins ne présentent pas de danger pour la femme enceinte. Ces injections protègent plutôt la future maman contre des maladies infectieuses. Le Centre de Contrôle et de Prévention des maladies aux États-Unis (CDC) précise d’ailleurs que le vaccin reste le moyen le plus sûr de préserver les femmes enceintes durant la saison de grippe.
Le mythe d’une immunité naturelle prévalant face au vaccin
Il existe bien de maladies évitables dont les effets secondaires peuvent se révéler durables. Le vaccin constitue dans ces cas une solution fiable et efficace de prévenir ces troubles sanitaires. De surcroît, les injections ne protègent pas que l’enfant, mais aussi son entourage.
Le mythe d’une bonne hygiène remplaçant les vaccins
Une bonne hygiène ne suffit pas à remplacer l’effet des vaccins. La varicelle prouve à suffisance que les vaccins, plus qu’une bonne hygiène, suscitent une baisse du taux de mortalité. Cette maladie infectieuse aurait pu être éradiquée bien avant la création de son vaccin en 1995 si une bonne hygiène suffisait à en venir à bout.
Le mythe d’une immunité infantile faible
Bon nombre de parents pensent à tort que les bébés ne peuvent supporter une diversité de vaccins compte tenu de l’immaturité de leur immunité. Il faut savoir que les risques d’exposition des enfants aux germes sont élevés. Par conséquent, un simple rhume pourrait s’avérer plus dommageable qu’une injection.
Le mythe des risques des vaccins administrés trop tôt
L’administration des vaccins dès les 2 mois de l’enfant s’explique par les risques que comportent les maladies prévenues par ces injections. De fait, une procrastination dans l’administration des vaccins ne fait qu’exposer l’enfant à de sérieuses maladies.
Le mythe des vaccins responsables de maladies
Dans la pensée commune, les vaccins censés soigner certaines maladies sont plutôt à la base de ces troubles sanitaires. Il s’agit d’un raisonnement infondé pour la simple raison que les vaccins ne renferment aucun virus actif. Ces injections protègent et immunisent l’enfant grâce à leur stimulation de l’organisme dans la production d’anticorps.
Le mythe des toxines dangereuses contenues dans les vaccins
Le mercure, le formaldéhyde et l’aluminium que renferment certains vaccins peuvent susciter des inquiétudes. Pourtant, ces substances sont pensées pour renforcer la sécurité et l’efficacité des immunisations. Ces additifs ne sont toxiques que lorsqu’elles sont administrées à une dose bien supérieure à celle utilisée pour les vaccins.
Le mythe des produits naturels prévalant sur les vaccins
L’idée selon laquelle les produits naturels suffisent à bannir le recours aux vaccins présente bien d’inconvénients. À tire d’exemple, les germes, pourtant issues de la nature, sont responsables de diverses maladies. Si ces germes sont utilisés pour la création de certains vaccins, elles subissent une transformation de sorte à ne causer aucune maladie.
Le mythe des maladies animales transmises aux humains par les vaccins
Parce qu’il s’agit de substances biologiques, certains vaccins renferment des cellules animales. Toutefois, cette conception est soumise à une réglementation des plus strictes. Ainsi, la totalité des cellules animales est éliminée lors de la fabrication.
Le mythe de l’inoffensivité des maladies soignées par les vaccins
Les maladies infectieuses que traitent les vaccins sont en réalité graves et parfois fatales. Les affirmations contraires remettent en question l’efficacité des injections. Toutefois, l’utilisation des vaccins contribue à la baisse du taux de maladies contagieuses. Il faut en outre rappeler que la poliomyélite provoqua des cas de paralysie avant une éradication par les vaccins.
Le mythe d’une maladie naturelle préférable aux vaccins
De fait, les maladies naturelles renforcent le système immunitaire infantile. Néanmoins, les risques qu’entraînent ces maladies sont bien plus élevés que les bénins effets secondaires liés aux vaccins. Une injection ne provoque que des rougeurs sur la zone d’injection ou une fièvre modérée (moins de 38,5%). En revanche, une contamination par voie naturelle présente de plus sérieux risques :
· la poliomyélite suscite une paralysie
· le virus haemophilus influenzae b provoque un retard mental
· la méningite ou les oreillons peuvent engendrer de la surdité chez l’enfant
Enfin, le virus de la varicelle ou la rougeole constituent des causes de pneumonie.
Le mythe des vaccins comme causes de la mort subite du nourrisson
Certaines théories, vulgarisées par les professeurs Luc Montagnier et Henri Joyeux, attribuent aux vaccins la responsabilité des cas de mort subite du nourrisson (MSN). Bien d’études révèlent a contrario qu’il n’existe aucun lien entre les vaccinations et la MSN. Il s’est avéré que la MSN provenait généralement de la propension à poser le bébé sur le ventre. À la suite d'une campagne de prévention sur le sujet, les cas de MSN connaissent une baisse significative. Ainsi, on comptait en 2005 31,9 cas pour 100.000 enfants contre les 192, 9 cas en 1991 selon les archives de l’UNESS (Université numérique en santé et sport).
Le mythe des vaccins comme causes du diabète juvénile
Bien que certaines rumeurs soutiennent le contraire, il n’existe aucun lien de cause à effet entre la vaccination et le diabète juvénile. Une étude menée par le CDC atteste qu’il n’existe aucune disparité entre la fréquence du diabète auprès des enfants vaccinés et ceux non immunisés. Par conséquent, les injections ne sont aucunement responsables de la fréquence de diabète auprès de jeunes enfants.
Vous l’aurez compris, la vaccination infantile présente une grande importance dans la mesure où elle consolide l’immunité de l’enfant et le protège contre de sérieuses maladies. Les mythes anti-vaccins infantiles constituent un grand danger en ce qu’ils contribuent à l’augmentation des risques de propagation de maladies infectieuses. Parce que ces rumeurs ne possèdent aucun fondement scientifique, pensez à demander l’avis de votre médecin lorsque vous êtes en proie aux hésitations.
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